De nombreuses études le prouvent : la qualité de l’environnement de travail est fondamentale pour assurer la productivité des employés. Les aspects à considérer sont nombreux : utilisation de l’espace, équipement adéquat, intégration des nouvelles technologies, désirs des employés aussi, qui changent avec les générations.
De l’importance de l’environnement de travail
Un environnement de travail sain et optimisé impacte l’entreprise à de multiples niveaux. La productivité s’en retrouve considérablement améliorée, le travail d’équipe aussi, le turnover parmi le personnel est quant à lui lourdement limité…
Il contribue aussi au bien-être des employés, une donnée fondamentale pour assurer la productivité. Cette étude révèle ainsi qu’un employé heureux connaît un gain de productivité de… 37%.
L’environnement de travail est donc une donnée essentielle : tout le monde y gagne, du côté patronat comme du côté salariat. Quelles sont donc les étapes à suivre pour l’améliorer ?
Optimisation
L’optimisation de l’espace de travail est le premier mot-clé. Il faut s’assurer d’utiliser tout l’espace de ses locaux au mieux pour favoriser la productivité et la communication. Alors que de nombreux locaux professionnels font la part belle aux bureaux individuels, la tendance récente dans l’organisation de l’espace tend à ne leur laisser que 50% de surface, pour consacrer le reste aux zones communes.
Il faut aussi assurer une bonne régulation de l’environnement. Un bureau trop chaud ou trop froid nuit tant aux employés qu’au matériel, un solide système de contrôle de la température est donc essentiel. Il faut noter que dans le domaine, si le marché regorge d’offres de systèmes de chauffage et de climatisation à l’achat, certains professionnels comme Andrews Sykes offrent aussi des possibilités de location, pour alléger la facture ou faire face à tout imprévu.
La régulation de l’environnement passe aussi par une bonne maîtrise de l’acoustique. Un bureau trop bruyant – ou à l’opposé trop silencieux – nuira à la capacité de concentration des employés. Il faut bien-sûr dans le domaine s’adapter à son domaine d’activité : le niveau de bruit ne sera pas le même dans un call-center que dans une étude de notaires !
Mobilité
La mobilité est aussi un facteur important, d’autant que les jeunes générations de travailleurs y semblent de plus en plus attachées. Dans les faits, cela peut se traduire par des postes de travail non dévolu à un seul employé, mais à plusieurs, pour encourager la mobilité et la communication.
Les nouvelles technologies ont également un rôle à jouer. Elles facilitent tant la communication que le télétravail, pour par exemple être productif de chez soi ou en déplacement professionnel. Les conférences vidéo, les appels illimités sont des outils précieux. Nombreux sont les programmes qui en outre permettent un accès à distance aux données de l’entreprise, autant pour travailler n’importe où que pour avoir accès aux données de ses collègues et donc faciliter la communication.
Bien-être
Le si précieux bien-être au travail découle aussi de nombreux autres facteurs. La qualité des salles de repos, des distractions offertes ou de la nourriture en entreprise comptent, mais il n’y a pas besoin en la matière de chercher à suivre l’exemple Google, car les études tendent à montrer que si ces aspects ne doivent pas être négligés, ils restent secondaires. Les données les plus importantes à considérer semblent être l’implication personnelle et la valorisation du travail. Dans le domaine du bonheur au travail, les méthodes de management sont donc essentielles.
La question de la qualité de l’environnement au travail concerne tout le monde, employés comme cadres ou patrons. Elle multiplie les enjeux tant économiques qu’humains. Il est donc impératif de lui accorder toute l’attention qui lui est due.